Comment préparer la visite du certificateur?
Le certificateur doit avoir accès à l’ensemble de la maison (combles, caves, garage). Pour un appartement, il doit avoir accès bien sûr à l’appartement lui-même mais aussi au local chaufferie.
Suivant un protocole bien défini, le certificateur fera le relevé de toutes les caractéristiques de l’immeuble susceptibles d’avoir une influence sur la performance énergétique de l’habitation :
- Orientation de l’immeuble
- Isolation thermique
- Système(s) de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire, régulation de la température de la chaudière et de la température ambiante.
- Type de matériaux de l’enveloppe du bâtiment (murs, planchers, toiture).
- Etc….
D’autre part, il est conseillé, de préparer les documents suivants (s’ils s’ont disponibles) :
- Le ou les permis d’urbanisme.
- Une copie du dossier de demande de prime à la Région bruxelloise (par exemple dans le cadre de l’installation de panneaux photovoltaïques) et la réponse de l’administration.
- Les plans du bien immobilier.
- Le cahier des charges dans le cas d’une rénovation lourde.
- Les factures originales d’entrepreneurs (exemple : pour l’installation de nouveaux châssis, pose d’isolation, etc) ces factures doivent mentionner l’adresse de l’habitation et les caractéristiques techniques des éléments installés.
- Après une rénovation importante, les rapports de réunion de chantiers ou même des photos permettant d’identifier certains matériaux.
- La documentation technique des installations de chauffage ainsi que l’attestation de contrôle périodique.
- Le certificat de performance énergétique antérieur relatif au logement lui même.
Pour être valablement pris en compte, tous les éléments de l’habitation doivent être concrètement vérifiables par le certificateur, ce qui demande un minimum de temps sur place, (entre 1h et 4h).
Pour permettre un examen optimal du bien immobilier et donc garantir un certificat le plus correct possible, le propriétaire a tout avantage à communiquer au certificateur un maximum d’informations susceptibles de lui permettre d’établir correctement le certificat. En cas de doute ou de manque d’informations, le certificateur est obligé de prendre en compte les indicateurs « par défaut » qui sont rarement positifs pour l’habitation.